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La sagesse de la monteuse de film, de Noëlle Boisson (Ciné 66)
Publié le 14/05/2024

Diplômée de l’École en 1966, Noëlle Boisson a remporté le César du meilleur montage à quatre reprises pour :

  • Qu’est-ce qui fait courir David de Élie Chouraqui (1983)
  • L’Ours de Jean-Jacques Annaud (1989)
  • Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1991)
  • Deux frères de Jean-Jacques Annaud (2004)

Dans son ouvrage intitulé "La sagesse de la monteuse de film", Noëlle Boisson revient sur sa carrière et met à profit son expérience pour répondre à différentes questions essentielles: Quelle est la place du monteur ? Quel rôle joue-t-il lors de la construction d’un film ? Quel doit être son rapport au réalisateur ? Et surtout, comment trouver sa place ? Avec humilité et bienveillance, elle partage savoir et expertise aux lecteurs.

Parmi les points cruciaux de cet ouvrage, la relation entre la monteuse et le réalisateur Jean-Jacques Annaud. Un tandem emblématique qui aboutit notamment à L’Ours (1989), césars du meilleur film et du meilleur montage, et à Deux frères (2004), césar du meilleur montage. Elle évoque leur rencontre, leur cohésion, et confie certains secrets au cœur de leur succès.

Jean-Jacques Annaud, Jean-Paul Rappeneau, Patrice Chéreau, Jacques Doillon… Noëlle Boisson a côtoyé de multiples figures du cinéma français et de ces différentes aventures cinématographiques, elle a créé des souvenirs dont elle a fait un livre.

ISBN : 978-2-915543-62-9
Titre : La Sagesse de la Monteuse de film
Auteur : Noëlle Boisson
Éditeur : Les Éditions du 81
Nombre de pages : 118 pages
Année de parution : 2019
Prix de l’ouvrage : 14, 90 euros

Télécharger le dossier de presse du livre

Consulter la page dédiée sur le site de l'éditeur


Réédition de "Patou et les Pandas", de Bernard Guiraud (Son78)
Publié le 07/05/2024

Bernard Guiraud (Son 1978) a travaillé comme preneur de son dans le cinéma et la télévision, mais aussi comme pianiste dans plusieurs cabarets parisiens.

Parallèlement, il a enseigné l’acoustique musicale au sein du Conservatoire de musique de Nice pour le CIRM (Centre international de recherche musicale) puis la musique et le son au cinéma à l’ESRA Nice (École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle)

Depuis 2005 il a publié de nombreux ouvrages dans des domaines très différents : humour, poésie, musique et son au cinéma, ainsi que des dictionnaires français-anglais relatifs aux métiers du cinéma et du spectacle.

Désireux d'emprunter de nouveaux chemins d'écriture, il publie en 2020 un album pour enfants "Patou et les Pandas", puis l'année suivante un roman "Les enfants du fleuve Congo" dont l'histoire se déroule au Congo-Brazzaville.

"Patou et les Pandas", dont les dessins ont été réalisés par Leila Brient, a été réimprimé en 70 000 exemplaires dans un autre format pour faire partie d'une collection destinée à promouvoir la lecture chez les enfants, une initiative du Ministère de la Culture.

Dans ce contexte, l'ouvrage est proposé parmi une sélection de 20 livres à 1 euros dans les supermarchés Carrefour.


En savoir plus sur le programme "Lecture pour tous" [cliquer]

En savoir plus sur Benard Guiraud [cliquer ici]

 


Découvrez le site cinecameras.fr, de Jean-François Pioud-Bert
Publié le 23/01/2024

Jean-François Pioud-Bert, promo Ciné 1973, a développé une petite merveille de site autour de l'histoire des caméras: cinecameras.fr

"Qu’est-ce qu’une caméra ?

Est-ce que les Frères Lumière, en 1895, auraient pu imaginer le développement, l’expansion, voire la banalisation de leur invention ?

Car aujourd’hui, les caméras sont partout et tout un chacun a le loisir de « filmer », même avec des appareils hybrides… (smartphone, tablette, etc.). Tout se filme et s’enregistre !

Bref, si l’objet s’est banalisé, la caméra reste une curieuse machine : celle qui permet de faire du cinéma, sous toutes ses formes. Filmer la vie, témoigner de ce qui nous entoure, raconter des histoires… La caméra est bien un œil singulier, même si on a pu parler un moment de stylo…

A l’heure du tout numérique, il est peut-être nécessaire de revenir sur les caméras argentiques, celles qui travaillent avec de la pellicule. Premières caméras mécaniques actionnées par une manivelle, puis mues par l’électricité. Caméras en bois, caméras métalliques, caméras en plastique ; caméras bruyantes, caméras silencieuses… Caméras singulières… Caméras pour professionnels et amateurs…

Cinecameras.fr se propose de dresser un bref inventaire de ces merveilleuses machines qui nous ont fait rêver, qui ont porté le rêve." [texte extrait du site]

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Pour tout contact ou information, vous pouvez écrire à Jean-François sur l'adresse cinecameras@cinecameras.fr ou via le formulaire contact de son site


Photo d'illustration : L’actrice Allene Ray avec sa caméra Pathé Baby au côté d’un opérateur anonyme et sa caméra Bell Howell 2709 filment la même scène. Photographe inconnu.


Fabrice Dehoche (Photo 94) publie un ouvrage de référence sur la biodynamie
Publié le 03/01/2023

Fabrice Dehoche est photographe, ancien élève de la promo Photo 1994. Comme beaucoup d'anciens, il a eu un parcours varié : gérant d'un laboratoire photo, directeur d'une agence bancaire, et prochainement vigneron !

Passionné déraisonné de vins et spécialiste de la biodynamie, il vient de publier un ouvrage intitulé "BIODYNAMIE et CHAMPAGNES" (éditions Liralest), fruit de ses rencontres avec 37 vignerons biodynamistes champenois.

Il y raconte la fabuleuse histoire de ces femmes et de ces hommes qui consacrent tout leur savoir-faire à la réalisation des meilleurs champagnes, plébiscités par les restaurants étoilés du monde entier.

En plus d'être un beau livre richement illustré de portraits réalisés "les yeux dans les yeux", l'ouvrage s'impose comme un nouveau guide de référence des meilleurs champagnes, ainsi qu'une vulgarisation de la viticulture biodynamique.


Commander le livre sur le site ATHENAEUM


Ciné-Club de l’AFCS : "La Môme", d’Olivier Dahan
Publié le 08/12/2022

Le Ciné-club des Cadreuses et Cadreurs Steadicam (AFCS), qui met en valeur un travail effectué de façon remarquable, projettera, lors de sa séance de fin d’année 2022, le 17 décembre, le film La Môme et accueillera son réalisateur, Olivier Dahan, et son cadreur et opérateur Steadicam, Roberto De Angelis. Une possibilité offerte de revoir les images de Tetsuo Nagata, AFC, son directeur de la photographie.

Quand ? Samedi 17 décembre à 18h30

Où ? Cinéma Grand Action, 5 rue des Ecoles, Paris 5e

Un échange à l’issue de la séance aura lieu entre Olivier Dahan, Roberto De Angelis et le public.

De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l’exceptionnel parcours d’Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu’un roman, découvrez l’âme d’une artiste et le cœur d’une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu’au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
Avec Marion Cotillard, Jean-Pierre Martins, Gérard Depardieu.

 

D'autres infos sur le site du Grand Action

 

Bande-annonce officielle

 


"Mais vous êtes fous" au Ciné-Club Louis-Lumière
Publié le 08/12/2022

Le ciné-club des étudiantes et étudiants de l'ENS Louis-Lumière organise une nouvelle séance au cinéma Le Grand Action, 5 rue des Ecoles, Paris 5e.

le mardi 13 décembre à 19h30

 

Le ciné-club proposera le film Mais vous êtes fous, réalisé par Audrey Diwan, en compagnie du chef-opérateur Nicolas Gaurin qui échangera après la séance. 

Résumé. C’est l’histoire d’un jeune homme, Felix, qui un soir d’été sur les quais de la Seine rencontre une jeune femme : Alma. Lui est originaire de banlieue parisienne, elle vient plutôt des beaux quartiers de Paris. C’est une rencontre d’un soir d’été, seulement Felix se met en tête que c’est plus que ça. Alma part en vacances le lendemain, il décide de lui faire la surprise de la rejoindre dans le sud de la France, en embarquant son meilleur copain.

 

Casting : Céline Sallette, Pio Marmaï

Scénario : Marcia Romano, Audrey Diwan

Infos pratiques sur le site du Grand Action

 

 

Retrouvez plus d'informations sur Nicolas Gaurin (Fémis 1999) sur le site de l'AFC.

Facebook du cinéclub


Conférence AFC sur le HDR comme outil de mise en scène
Publié le 07/12/2022

Une conférence passionnante sur le workflow HDR du film Athena a eu lieu au Pathé Beaugrenelle, le 17 octobre 2022, organisée par l’AFC et Netflix, avec la participation d’Arri et Dolby.

Case Study autour d’Athena de Romain Gravras et l’utilisation du HDR comme outil au service de la narration, et préservation de l’image lors de la diffusion sur le service.

 

VOIR LA CONFERENCE SUR YOUTUBE

 

Invités

DOP: Matias Boucard

Colorist: Mathieu Caplane

DI Color: Jérôme Brechet

Modératrice: Karine Feuillard (Consultante en workflows, Netflix)

 

Bande-annonce du film Athena

Recommandations de Netflix pour l'utilisation du HDR On-Set Monitoring


Romy Schneider, exposition et rétrospective à la Cinémathèque
Publié le 11/04/2022

Romy Schneider, exposition à la Cinémathèque

Mue par l'ardente volonté de surprendre, de travailler avec les plus grands et d'aller chaque fois là où nul ne l'attendait, Romy Schneider, actrice d'exception, a écrit une histoire du cinéma de son époque en collaborant avec des cinéastes du monde entier, français, américains, italiens, allemands ou autrichiens.

Si vous résidez à Paris ou si vous y séjournez d'ici le 31 juillet prochain, ne manquez pas l'émouvante exposition et rétrospective que lui consacre la Cinémathèque française.

Accéder à la page de l'exposition sur le site de la Cinémathèque [cliquer]

Adresse : 51 rue de Bercy, Paris 12e / accès en métro : ligne 6 ou 14 (arrêt Bercy)

 

Photo d'illustration : les couloirs de la Cinémathèque (FredC./mars 2022)

 

Romy Schneider - Bande-annonce from La Cinémathèque française on Vimeo


Conférence sur la commande photographique par Les Filles de la Photo
Publié le 05/04/2022

La conférence-débat des Filles de la Photo à l'ENS Louis-Lumière dont l'objet portait sur la "commande photographique" est désormais accessible en replay video (cf. ci-dessous)

Fondée en 2017 par trois passionnées de photographie, l'association Les Filles de la Photo compte près de 200 adhérentes représentant 25 métiers dans les champs artistiques de la commande et de la recherche.

A l'occasion de cette conférence, chaque étudiant.e en 3e année du master Photographie (promo 2022) a pu bénéficier d'un rendez-vous avec une experte (agent de photographes, acheteuse d'art, directrice artistique...) sur le thème de la commande.

 

En savoir plus sur LES FILLE DE LA PHOTO

 

Vidéo de la conférence disponible ci-dessous, ou cliquer ici pour lire dans une fenêtre séparée.

 


A propos de "Michel Ange", d’Andreï Kontchalovski.
Publié le 14/03/2021

La ligne de crête d’un artiste : ni dissident, ni partisan, ni courtisan

Intro. Entre deux confinements, une énorme surprise m’attendait. Une claque en langage actuel. Enfin un film ayant l’envergure de l’écran sur lequel il était projeté, celui d’une vaste salle où les spectateurs sont presque des lilliputiens et surtout pas des Gulliver face à leur écran d’ordinateur ou pis encore de smartphone. 

Ne nous emballons pas, ce film « Il Pecato » le péché, distribué avec le titre Michel Ange, est l’œuvre d’Andrei Kontchalovski un réalisateur jeun’s de 83 ans. Il a peu de chance de devenir un film culte pour la génération actuelle.

Ce film est dépourvu des éléments tendance effets spéciaux. Il n’oppose pas des super-héros aux pouvoirs prêtés au Tout Puissant. Il est à mille lieux de décrire des univers de fantaisie à la Harry Potter ou des sagas graaliques tel le Seigneur des Anneaux. 

Non, mille fois NON !

Le film suit un chemin de crête, celui que doit emprunter tout créateur pour exister, pour continuer à créer au milieu des embuches ourdies par d’autres, comme par les saillis de ses propres doutes. La condition humaine de l’artiste explose à l’écran dans ses aspects les plus élévateurs : l’œuvre elle-même, comme dans les vicissitudes abyssales de l’âme dut dit créateur. 

Mais l’artiste n’est pas isolé dans la tour d’ivoire de ses créations. Au contraire il baigne dans la réalité de son époque, à tous les étages sociaux de celle-ci, dans la magnificence des palais comme dans les crasses et odeurs des rues et estaminets.

Et c’est là où le grand réalisateur Andrei Kontchalovski excelle et fait de « Il Pecato » une œuvre qui est déjà entrée dans mon Panthéon.

 

Le fond. Il s’agit de retracer La Renaissance et les luttes rivales entre deux clans voulant s’approprier le sculpteur à leur profit et assoir leur pouvoir sur la papauté. Mais au-delà des rebondissements de l’intrigue, c’est une fois encore, l’inclinaison du réalisateur à inscrire ses scénarios dans le terreau du quotidien – sauf dans certains films aux USA, et cela depuis sa première œuvre : le Premier Maitre (1965) qui le fit reconnaitre. Mais si ce premier film développait une approche documentaire sur les années 60 en URSS, ici il s’agit pour notre plaisir d’une œuvre d’imagination, plus que celle témoignant du constat du réel. 

Andrei Kontchalovski et ses collaborateurs ont dû imaginer la quotidienneté d’existence des hommes et des femmes d’alors. Certes des documents existent qui aident à imaginer, mais sous les ombres et lumière des projecteurs des studios, leur donner vie à chaque plan est une gageure que peu de réalisateurs accomplissent. 

Dans la salle avec d’autres spectateurs, je suis transporté en Italie, passant de Florence à Rome, du Vatican jusqu’au port de Carrare. Chaque scène, chaque plan est habité des gestes des travailleurs, des activités des passants et passantes. Ainsi se diffuse en moi cette grouillance de la réalité jusqu’à en ressentir la grandeur ou les émanations putrides. 

Les plans sont rarement coupés au cordeau des dialogues ou de l’action principale ; il reste toujours un peu de temps pour faire de la place à l’existence de personnage se rendant quelque part tandis que d’autres s’agitent sans que nous en connaissions les raisons, mais qui en filigrane brodent la multiplicité, à un moment T, des actions concomitantes des humains. 

Alors le spectateur devient un quidam caméléon du peuple de la Renaissance, un parmi les autres, jusqu’à être un des ouvriers-tailleurs de bloc de marbre, dans cette scène emblématique du film, celle où Michel Ange fait descendre « il monstro », son gigantesque parallélépipède de marbre des collines jusqu’au port !

 

La forme. Avec cette séquence, le film prend une fulgurance qu’il ne relâchera plus. Une tension extrême nait du champ magnétique entre les plans : l’ample et serein paysage ensoleillé de la colline et la pesanteur du bloc de marbre dont l’avancée pas à pas menace d’écraser les ouvriers, des lilliputiens que le Gulliver de marbre risque de réduire à néant à tout instant ! 

Ce montage d’anthologie vaut une métaphore sur la valeur du travail collectif, mais il ne serait pas vain d’y voir également celle de l’inconscient de Michel Ange, dont le portrait tout au long du film déroule l’individualisme, l’orgueil, le cynisme, la bonté, la cupidité et le génie ! 

 

Le lien perpétuel entre le fond et la forme. Andreï Kontchalovski souhaitait que chaque scène dégage une véritable authenticité. "Je ne veux pas voir de jolis portraits dans le cadre. « Je veux voir des gens avec des vêtements sales, couverts de sueur, de vomi et de salive. L’odeur doit traverser l’écran et atteindre les spectateurs" (Notes de production, Il Peccato, 2019). 

Dans d’autres entretiens, il précise son travail actuel : « Pendant ma quarantième année de cinéma, j’ai senti que j’avais tout compris du cinéma. A ce moment-là, j’ai cherché à comprendre ce que signifiait l’image au cinéma, j’ai donc relu "Notes sur le cinématographe" de Robert Bresson, qui est une bible pour un cinéaste. »  

« Le plus important, c’est de ne pas se tromper dans ce que tu ne montres pas. »

Ce crédo de Robert Bresson, il l’a fait sien. Mais s’il a pu aussi bien l’appliquer, c’est que l’être Kontchalovski est par ses ascendants et par son propre parcours, un artiste qui peut se reconnaitre lui-même dans l’être Michel Ange. Est-ce donc à une véritable introspection par personnage interposé que nous assistons ? Un autoportrait du réalisateur lui-même ?

Ce réalisateur prolonge depuis 1960 la grande cinématographie russe des années 20. Une cinématographie qui pousse toujours à la réflexion du spectateur, une cinématographie exigeante qui parle encore et toujours de la condition humaine aussi bien dans un style documentaire que dans une réflexion philosophique.

 

Ni dissident, ni partisan, ni courtisan. Tel est le titre du livre d’entretien mené par Michel Ciment et publié aux éditions Actes Sud, livre sortit à l’occasion de la Rétrospective consacrée par la Cinémathèque en septembre dernier.

A Michel Ciment de remettre en perspective l’homme Andreï Kontchalovski :

« Avant d'entreprendre des études de cinéma, il est dans sa prime jeunesse un pianiste émérite au Conservatoire de Moscou. Plus tard, il attache toujours une profonde importance à la musique dans ses films, aux liens qu'elle entretient avec l'art cinématographique. Son arrière-grand-père maternel, Vassili Sourikov, est l'un des peintres russes les plus célèbres du XIXe siècle, et son grand-père, Piotr Kontchalovski, l'un des artistes majeurs du postimpressionnisme. Ces antécédents artistiques font de lui un cinéaste soucieux du cadre et de la lumière. Par ailleurs, dès ses débuts, il ne sépare jamais l'écriture de la mise en scène. Il est d'abord scénariste pour Andreï Tarkovski, co-écrit avec lui le scénario du court métrage Le Rouleau compresseuret Le Violon, puis celui d'Andreï Roublev. »

Kontchalovski est un cinéaste complet. Il ne veut pas séparer la forme du fond. Son Michel Angeest un film aux images vibrantes de sens et à la forme esthétique aboutie, avec un art de la mise en lumière et du juste choix du point de vue du cadre pour nous émouvoir et nous faire réfléchir.  

Une image aura du mal à disparaitre de ma mémoire. Le plan de la chambre au lendemain de la nuit de noces d’un jeune couple dont Michelangelo a pris à sa charge les bombances des festivités. Mais je n’en "divulgâcherais" pas le contenu, pour vous en laisser le plaisir dès la réouverture des salles.

 

Dominique Bloch (Ciné 1967)