Annonces diverses

COVID-19 : mesures solidaires pour les professions et entreprises culturelles
Publié le 01/04/2020

Dans le cadre du confinement général mis en œuvre depuis le 17 mars, un certain nombre de mesures d'accompagnement et de dispositifs d'entraide ont été mis en place pour les salariés, intermittents du spectacle, professionnels indépendants et entreprises du secteur culturel.

Voici un ensemble d'informations et de liens permettant d'y voir plus clair en fonction de son statut professionnel. Si vous souhaitez apportez des corrections ou des compléments d'information, n'hésitez pas à nous écrire sur all@ancienslouislumiere.org. [Dernière mise à jour : 27 mars 2020 à 11:28]


INFORMATIONS GÉNÉRALES & SANITAIRES

Sur le site du Ministère de la Culture : Information des professionnels

Sur le site de la CMB : Cellule de soutien et d'appui psychosocial

Sur le site d'AUDIENS : Mesures d'aide en fonction du statut professionnel

Sur le site du Gouvernement : Point sur l'épidémie

Sur le site du Ministère du Travail : Mesures sanitaires au travail


INTERMITTENTS & SALARIÉS DU SPECTACLE

Situation n°1 : vous étiez en train de travailler et ce travail a été interrompu par votre employeur

Vous avez signé un contrat de travail avant le 16 mars

> Votre employeur peut demander à bénéficier du chômage partiel (appelé également « activité partielle » il est valable aussi bien pour les CDI, les CDD et les CDDU). Vous serez payé à environ 84 % de votre salaire net dans la limite de 4,5 fois le Smic (soit un plafond de 1 598,63 € brut/?semaine avant déduction de la CSG et de la RDS), pour une période cor­res­pon­dant à la fin de votre contrat de travail. Attention cependant car ces salaires sont calculés sur 35 heures. C’est votre employeur qui vous paye et il sera remboursé inté­gra­le­ment par l’État. Des questions sont encore en attente de réponse concernant l’application de ce dispositif aux inter­mit­tents, par exemple sur la prise en compte de l’indemnité dans le calcul des droits au chômage. Nous vous conseillons de demander à votre employeur de recourir à ce dispositif qui est le plus favorable. Les démarches qu’il devra effectuer auprès du ministère du Travail peuvent être rétro­ac­tives de 30 jours et la réponse lui sera donnée dans les 48 heures. Si vous bénéficiez de ce dispositif voici comment effectuer votre actua­li­sa­tion en fin de mois.

> Votre employeur peut rompre le contrat de travail de manière anticipée pour « force majeure ». Mais c’est une décision unilatérale qui n’est pas solide d’un point de vue juridique et pourrait par la suite être contestée devant les prud’hommes. Nous n’entrons pas ici dans le détail des arguments de droit mais votre employeur doit savoir que c’est le juge qui décidera si la rupture imposée est ou non légale. En outre, votre employeur devra vous verser une indemnité com­pen­sa­trice égale aux rému­né­ra­tions que vous auriez perçues jusqu’au terme du contrat.

> Votre employeur peut suspendre le contrat de travail. Mais pour le moment des zones d’ombres subsistent, en particulier vis-à-vis de Pôle emploi. En outre la suspension implique un report du terme du contrat de travail, ce qui semble difficile dans la période d’incertitude actuelle.

Vous n’avez pas de contrat de travail

Ce qui devrait être l’exception est mal­heu­reu­se­ment devenu la règle. Beaucoup de montages commencent sans contrat et bien souvent celui-ci n’est signé qu’en fin. Dans ce cas nous vous conseillons de conserver toutes les preuves écrites de votre activité : mails, échanges écrits, traces de votre travail sur l’ordinateur de montage, etc. Vous pouvez demander à votre employeur de vous établir un contrat cor­res­pon­dant à votre engagement. S’il est honnête, il n’a aucune raison de refuser. S’il n’est pas d’accord, il faut lui expliquer qu’il encourt un risque pénal important pour travail dissimulé ou un recours devant les prud’hommes. Dans tous les cas son intérêt est de bénéficier du chômage partiel.

Votre contrat ne couvre pas toute la période de travail pour laquelle vous avez été engagé

Des employeurs établissent souvent des contrats semaine par semaine ou mois par mois. C’est à la limite de la légalité. Nous vous conseillons dans ce cas de demander à votre employeur de vous établir un contrat sur la durée réelle de votre engagement et de demander le chômage partiel. L’autre solution est de basculer sur vos allocations chômage, tout dépend de votre situation. Il y a trop de cas par­ti­cu­liers pour donner une règle de conduite.

Situation n°2 : vous êtes en période de chômage

D’après les décla­ra­tions du 19 mars des ministres de la Culture et du Travail, la période de confinement va être « neutralisée ». Pour le moment, les conditions précises de cette neu­tra­li­sa­tion ne sont pas établies. Le principe, c’est que la date anni­ver­saire sera décalée du nombre de jours de la période de confinement et que cette période ne sera pas prise en compte pour l’étude de vos 507 heures sur 12 mois. D’autre part, vos indemnités vous seront versées jusqu’à la fin de période de confinement, même si vous épuisez vos droits durant cette période.

Source : Les Monteurs Associés

 

Plus d'infos

Sur le site de l'AFSI : Informations sur les interruptions de travail

Sur le site de l'AFAR : Synthèse des infos pour les intermittents

Sur le site de Pole-Emploi : Activité partielle et allocation chômage

Sur le site du Ministère de la Culture : Dispositif d'aide aux intermittents

Sur le site d'AUDIENS : Mesures spécifiques aux intermittents


ARTISTES & PROFESSIONS INDÉPENDANTES

> CONDITIONS POUR BÉNÉFICIER DU VERSEMENT DE LA PRIME DE 1 500 €

Cette prime s’adresse à toutes les entreprises de moins de 10 salariés :

    Entrepreneur individuel (notamment : micro-entrepreneur, auteur, libéral…)

    Sociétés (notamment : EURL, SARL, SAS, SASU)


Définition du chiffre d’affaires :

    - Soit les recettes encaissées pour les entreprises individuelles (micro-entrepreneur, auteur, libéral…)

    - Soit le chiffre d’affaires facturés pour les sociétés (EURL, SARL, SAS, SASU).

Les 2 conditions à respecter pour bénéficier de la prime :

    - Avoir des recettes 2019 ou un chiffre d’affaires 2019 < 1 million € HT, ou pour les entreprises non existantes au 1er mars 2019, des recettes/chiffre d'affaires mensuel moyen jusqu’au 1er mars 2020 < 83 333 € HT. Ainsi, les entrepreneurs qui ont démarré leur activité après mars 2019 peuvent bénéficier de l’aide. C’est la moyenne des recettes encaissées ou chiffre d’affaires facturés depuis la création qui sera prise en compte pour apprécier le seuil de 70%.

    - Avoir fait l’objet d’une fermeture par décision de l’administration ou appartenir à un secteur particulièrement touché (hébergement, organisation d'activités culturelles et sportives, organisation d'évènement, foires et salons). Ou avoir subi une perte de recettes encaissées (micro-entrepreneur, auteur, libéral) ou de chiffre d’affaires facturés (EURL, SARL, SAS, SASU) entre le 21 février et le 31 mars 2020 d’au moins 70% par rapport à la même période en 2019.


> MONTANT DE LA PRIME

Si la perte de recettes ou de chiffre d’affaires est > à 1 500 € : La prime s’élèverait pour le moment à 1 500 €

Si la perte de recettes ou de chiffre d’affaires est < à 1 500 € : La prime (donc < 1 500 €) s’élèvera au montant correspondant à la perte de recettes / chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.


> MODALITÉ DE VERSEMENT DE LA PRIME

Cette déclaration sera accessible à partir du 1er Avril depuis votre espace professionnel sur le site des impôts.

Ce sont les impôts professionnels qui vous verseront cette prime sur le compte bancaire de votre entreprise. Cette prime sera assimilée à une subvention d’exploitation dans vos comptes professionnels.

 

Plus d'infos

Sur le site de la Maison des Artistes : Quelles mesures pour les artistes ?

Sur le site de l'ADAMI : Mobilisation pour les artistes

Sur le site Legalstart : Mesures pour les auto-entrepreneurs

Sur le site Shine : Aides pour les indépendants


AUTEURS

Afin d’accompagner et de soutenir les auteurs face aux conséquences de la crise du Covid-19, la SACD crée un nouveau fonds dédié aux auteurs de l’audiovisuel, du cinéma, de l’animation et du Web, deuxième volet du Fonds SACD de solidarité Covid-19 ouvert mi-mars, qui bénéficiera du soutien du CNC.

Le bénéfice de cette aide sera subordonné à des conditions plus souples, adaptées à la situation des auteurs, pour justifier d’une forte baisse d’activité imputable au contexte sanitaire. En particulier, la perte de revenus nets de 50 % au mois de mars et d’avril 2020 pourra être justifiée par rapport à la moyenne mensuelle de leurs revenus de l’année 2019, ou par rapport à une période de référence encore plus longue et qui serait plus adaptée au cycle de leurs créations.

Cette nouvelle aide sectorielle vient en complément du Fonds d’urgence solidaire Covid-19 pour les auteurs les plus fragiles, déjà mis en œuvre par la SACD et dont les premières aides ont été versées dès les premiers jours de son ouverture, notamment aux auteurs de spectacle vivant dont l’exploitation des œuvres est totalement interrompue depuis le 16 mars dernier.

 

Plus d'infos

Sur le site de la SACD : Fonds d'urgence pour les Auteurs

Sur le site Sécu des Artistes-Auteurs : Mesures exceptionnelles pour les auteurs


CHEFS D'ENTREPRISE

Sur le site du Ministère de l'Economie : Soutien aux entreprises

Sur le site du CNC : Plan de continuité d'activité du CNC

Sur le site MovinMotion : Le chômage partiel en clair


ÉTUDIANTS

Sur le site Studyrama : Mesures pour aider les étudiants

Sur le site du Ministère de l'Enseignement Supérieur : Mesures à destination des étudiants & aménagement du calendrier des concours

 


"Chronique des années tristes", d'Alain Aubert, ressort en salles
Publié le 25/02/2019

Une fois n'est pas coutume, une info d'un ancien... prof', et non élève, à savoir la (re)sortie sur l'écran du Saint-André des Arts, à partir du 27 février 2019, du moyen métrage réalisé en 1977 par Alain Aubert et sorti une première fois en 1981, "Chronique des années tristes", tourné à Redon.

Les péripéties de ce qui fut appelé la "Guerre du lait" (1972) et la "Guerre du vin" (1976) ont été reconstituées sur les lieux mêmes avec des paysans et des viticulteurs les ayant vécues à travers l’expérience d’une jeune fille de viticulteur languedocien et d’un fils d’agriculteur breton. Leur destin sera l’exode vers la capitale, selon une prolétarisation rampante au cours des années 1960-70 et au-delà.

Cette fiction, aux bases historiques concrètes, évoque et analyse ce que vécurent des milliers de jeunes ruraux, poussés vers la région parisienne faute de pouvoir vivre et travailler dans leur région d’origine, poussés aujourd’hui vers quelques grosses mégapoles régionales. Bien que tourné en 1977, le film a gardé toute sa force et son potentiel d’actualité.

Projections au cinéma Saint-André-des-Arts les 27 février, 1er, 3, 6, 8, 10 et 19 mars 2019.


Résidence photographique du Tournefou
Publié le 03/12/2018

Les résidences d'artistes du Domaine du Tournefou (https://www.domainedutournefou.com/) viennent de lancer un deuxième appel à candidature - dernier de l'année 2018 - pour une résidence "création photographique" en partenariat avec la commune d'Essoyes et le Centre Culturel d'Essoyes qui gère la maison-musée Renoir, avec son jardin et son atelier entièrement restaurés et ouverts au public (https://renoir-essoyes.fr/fr/accueil/).

APPEL A CANDIDATURE RESIDENCE CREATION PHOTOGRAPHIQUE
1er au 31 MAI 2019

COMMUNE D'ESSOYES - DOMAINE DU TOURNEFOU -CENTRE CULTUREL RENOIR

A l'occasion du 60e anniversaire de la mort de Jean Renoir, cette résidence est destinée à un artiste photographe qui devra proposer une oeuvre associant la création contemporaine à l'esprit de Jean Renoir, à son style cinématographique, et plus largement en s'inspirant du cadre environnemental d'Essoyes et de la famille d'artistes Renoir.

Il s'agit d'une résidence d'un mois, en mai 2019, entièrement rémunérée, à savoir en pension complète et sans frais pour l'artiste, grâce à une bourse de 1000 euros :

Pour plus d'infos sur https://www.domainedutournefou.com/residences-dartistes/ 


Service de traduction en Anglais
Publié le 06/03/2018

Julia McLaren, ancienne traductrice de la coopérative de photographes Picturetank, propose ses services de traductions pour les photographes, les cinéastes, les agents de photographes, galeries etc.

N'hésitez pas si vous avez des traductions à faire : de légendes, mots-clés ou synopsis etc ou besoin d'aide pour des relectures et corrections de textes en anglais.

Vous pouvez la joindre à cet email : julia.mclaren@yahoo.fr


Un ancien recherche des éléments iconographiques de studios et laboratoires photo des années 1960-1990
Publié le 01/03/2018

Un ancien de Louis-Lumière (photo 1975), recherche dans le cadre de la rédaction d’un livre sur l’évolution du métier de photographe, des éléments iconographiques de studios et laboratoires photographiques datant des années 1960-1990 : en particulier, images ou documentations de trains manuels de développement ektachrome E-3 et E-4, vues de laboratoires professionnels (vues générales, postes de travail, machines de traitement), vues ou scènes de studios professionnels de cette époque.

Vous pouvez lui faire suivre vos documents à l'adresse suivante : yvesleboucher@orange.fr


26 novembre 2016 - Céline Lenormand-Stevens (Photo 2006) organise une scéance de portrait de Noël
Publié le 31/10/2016

Dans un joli décors de Noël concocté par une décoratrice professionnelle, Céline Lenormand-Stevens (Photo 2006) réalisera vos portraits au Train de Vie à Romainville (93).

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Affiche

Chaque séance sera présentée sous la forme d’une galerie web privée et personnalisée. Prix des tirages allant de 6 euros pour du 13x18cm à 15 euros pour du 20x30cm.

Informations sur Facebook ici.

26 novembre 2016 de 10H à 13H. 
Au Train de Vie 
95 Avenue du Docteur Rosenfeld 
93230 Romainville

Voir en ligne : Site de Caelina Photography


Une doctorante recherche des éléments concernant l’Académie du film sise au 85 rue de Vaugirard en 1939.
Publié le 17/08/2016

Véronique Boone finalise un doctorat ayant pour sujet Le Corbusier. Elle détient une lettre adressée en 1939 à ce dernier par l’Académie du film domiciliée au 85 rue de Vaugirard. Cette adresse est celle de notre Ecole à l’époque. Un Ancien aurait-il des renseignements concernant cette académie ?

Veronique Boone
chargée de cours
ULB - Faculté d’architecture La Cambre-Horta
Place Flagey 19
1050 Bruxelles
veronique.boone(at)ulb.ac.be


Jean-Pierre Debarbat (Son 74) propose la colocation d'une chambre-atelier à Paris 20e
Publié le 19/06/2016
Jean-Pierre Debarbat (Son 74) propose en colocation une chambre-atelier de 25m2 et 3m50 de haut. Situé rue des Pyrénées pas loin de la Nation, ce loft insonorisé est idéal pour le son, la photo et le cinéma. Il y travaille depuis de nombreuses années. Il est situé à proximité (50 m) de toutes les commodités et transports. Il est à disposition pour tous les élèves qui souhaitent voir l'endroit. Jean-Pierre Debarbat
Tél. : 06 12 11 03 41
Courriel : jp-paris20@orange.fr

Avant le 12 décembre 2014, Paul Prache (Ciné 2015) recherche un flash des années 1950 comme élément de décor.
Publié le 01/12/2014

Vous pouvez joindre Paul Prache par courriel à l'adresse paul.prache(at)gmail.com ou par téléphone au 06.08.82.13.52


Jean-Pierre Fattal recherche une photo de la promotion de son père Louis Fattal (Photo 52)
Publié le 02/10/2014

Né à Alexandrie (Egypte), Louis Fattal réalisa une grande partie de sa carrière au Liban. Il rentre en France en 1976 où il décède à Montpellier en 2011. Son fils est à la recherche d’une photographie de la promotion Photo 52.

Vous trouverez une rapide biographie de Louis Fattal sur wikipédia